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"UN PEU D'HISTOIRE" LES CHRONIQUES DE "NICE MATIN" D'EDMOND ROSSI

LES MYSTERES DE L'EGLISE PAROISSIALE

LES MYSTERES DE L'EGLISE PAROISSIALE

LES TRESORS, RELIQUES ET CRYPTE DE L’EGLISE

Aujourd’hui, l'intérieur de l'église, caractéristique du style roman provençal, présente un reliquaire encore en bois du XVIIe siècle contenant selon la tradition un os de la jambe de Saint-Benoît, fondateur de l'ordre des Bénédictins. L’église possède également, sous ses fondations, un ossuaire datant des remaniements du bâtiment, c'est à dire du XVIII e siècle. Il n'est pas visible par le public mais la municipalité a préservé l'accès de cet élément important de l'histoire laurentine par l'installation d'une trappe. Découvert en février 1999, cet ossuaire contient des ossements, des dents appartenant à un enfant d'une dizaine d'années et des fragments de terre cuite, de verre et de bois.
Fort de ce descriptif présenté aux touristes nous avons remonté le temps et consulté les travaux de G. Doublet de 1903 qui éclaire ces quelques lignes.
Au XVIIIe siècle, la fête patronale était célébrée le 8 septembre on y signale alors quelques intéressantes reliques. Celle de saint Benoît apparaît en 1683 dans une chasse placée dans le buste de bois surdoré. Les reliques ont été envoyées par Bernardin écuyer tranchant d’Innocent XI à Albanelli ancien prieur du lieu, il s’agirait d’un os de la jambe du saint. Ces reliques sont encore citées dans les inventaires de 1715 et 1771.
La chapelle sainte Pétronille au quartier de la Baronne, lieu de pèlerinage, appartenait autrefois à la paroisse de la Gaude. En 1903, une relique de la sainte était toujours conservée dans la sacristie de l’église. Datée de novembre 1881, elle est signée par l’évêque titulaire de Porphyre.
De même, une relique de la Vraie Croix, datée de mars 1827 et signée du cardinal Zurla, est offerte à l’adoration des Laurentins.

Rappelons l’importance du culte des reliques dans la religion catholique.
Le culte consiste dans certains honneurs extérieurs rendus aux restes des saints. Ainsi, on les porte en procession, on les encense pendant les cérémonies du culte public, on leur donne, dans les églises, des places d'honneur, on les expose, certains jours, à la vénération des fidèles. Il s’agit du corps, fragment du corps d'un saint ou d'un Bienheureux, objet qui a été à son usage ou qui a servi à son martyre, dont le cuIte est autorisé par l'Église catholique.
L'Eg1ise ne permet à ses prêtres de célébrer la messe que sur des pierres sacrées, qui contiennent quelques reliques.

Le tombeau de la famille seigneuriale des Pisani était placé dans la chapelle Saint Joseph située du côté de l’Epître, portant sur son arc leurs armes : un arbre surmonté de deux étoiles. En 1654, l’évêque Godeau indique le dallage de l’église en désordre. Il prescrit de ne plus enterrer personne que si l’on exige trois livres pour le pavé et si on le refait avec soin ! L’évêque Crillon en 1699 remarque les sépultures de la famille de La Vie et des Vians. En 1903 le dallage est neuf et l’on ne distingue plus une seule pierre tombale, même celle des Pisani dans la chapelle Saint Joseph.